Persac
L’inventaire du patrimoine de la commune de Persac est achevé. Il a permis de constituer 253 dossiers, concernant des œuvres d’architecture et des objets mobiliers, consultables en ligne.

En 1873, la ville de Montmorillon décide de confier la construction et l'exploitation pour 50 ans d'une usine à gaz et de production et distribution d'eau à la société parisienne Dalifol et Huet. Implantée sur la rive droite de la Gartempe, avenue Fernand Tribot, presque face à la gare sur la rive opposée, cette usine produit du gaz à partir de charbon acheminé par la voie ferrée principalement depuis le bassin minier de l'Allier.
La traversée de la Gartempe à Vicq, dans la Vienne, a toujours été un enjeu important pour les habitants de la commune et des environs. Selon les époques, différents moyens ont été mis en place pour franchir cet obstacle, qui divise en deux le territoire de la commune. Les vicissitudes liées aux bacs, aux gués et aux ponts ont longtemps rythmé la vie des habitants de Vicq.
Un album pour découvrir en images l'histoire, les paysages et l'architecture de Nalliers, établie sur les deux rives de la Gartempe.
Alors que les communes rurales s'interrogent sur les déserts médicaux, la commune de Saint-Pierre-de-Maillé déplorait déjà, en 1936, cette pénurie de médecins et décidait d'y répondre en construisant un logement pour accueillir le futur médecin.
Dans un contexte d'épidémies et de peste, le chrétien du Moyen Âge est appelé à se tenir prêt à affronter la mort en toute circonstance. Dans la chapelle Sainte-Catherine de l'église d'Antigny, ce message est porté par les représentations du Jugement dernier, de l'Enfer, du Christ en gloire, des saints intercesseurs et le Dit des trois morts et des trois vifs.
Le cycle de la Passion du Christ a été peint sur la voûte de la chapelle Sainte-Catherine à Antigny à la fin du 15e siècle ou au tout début du 16e siècle, commandité probablement par Louis de Moussy. Le père de ce dernier, Jean de Moussy, avait fait représenté ce sujet dans la chapelle de son château de Boismorand.
La chapelle Sainte-Catherine de l'église d'Antigny est entièrement couverte de peintures murales de la fin du 15e - début du 16e siècle. Elles abordent trois grands thèmes dont nous vous proposons de découvrir le premier, consacré à l'Enfance du Christ.
Un album pour découvrir en images l'histoire, les paysages et l'architecture de Jouhet, établie sur la rive droite de la Gartempe, dans un site naturel classé.
Au cœur du village de Jouhet, sur la rive droite de la Gartempe, une petite chapelle dédiée à la Vierge et à Sainte-Catherine conserve des peintures murales exceptionnelles. Datant de la fin du 15e siècle, elles sont classées au titre des monuments historiques depuis 1906.
Trois riches jeunes gens s'en vont à la chasse et se retrouvent, en chemin, confrontés à trois cadavres… Telle est l'histoire des trois vifs et des trois morts, dont de nombreuses variantes existent depuis sa première version connue, de la fin du 13e siècle. Cette légende est représentée pas moins de quatre fois à Antigny et Jouhet.
Cette deuxième découverte sur l'église Notre-Dame à Antigny est consacrée au remarquable ensemble peint du 14e siècle qui orne la nef. Mises au jour et restaurées au cours de deux campagnes, en 1991-1996 et en 2004-2006, ces peintures s'étendaient également dans le chœur. Elles couvrent aujourd'hui la partie supérieure et médiane des murs nord, ouest et sud de l'église.
L'église Notre-Dame à Antigny conserve des peintures murales exceptionnelles, témoins de programmes successifs sur quatre siècles. Cette découverte est consacrée aux peintures les plus anciennes, réalisées au 12e siècle, dont il reste des vestiges sur le mur nord de la nef.
La crypte qui se développe sous l'église Notre-Dame à Montmorillon possède un décor peint remarquable, classé au titre des monuments historiques. Ces peintures murales, de la fin du 12e siècle, sont en grande partie consacrées à la vie de sainte Catherine d'Alexandrie, d'où provient le nom qu'on attribue à la crypte.
Couverte de peintures romanes, la crypte de l'église de Saint-Savin n'est plus accessible au public depuis des décennies, afin de mieux conserver cet ensemble exceptionnel qui raconte la vie des saints Savin et Cyprien.
C'est au lendemain des guerres de la Révolution, puis de la guerre de 1870-1871, que sont érigés les premiers monuments aux morts. La construction de ces lieux de mémoire s'amplifie après la Première Guerre mondiale, les communes et les communautés paroissiales se mobilisent pour rendre hommage aux morts et recueillir les fonds nécessaires à la construction de monuments. Les communes riveraines de la Gartempe accompagnent ce mouvement.
À Jouhet, on retrouve sur une dizaine de granges, construites dans le dernier tiers du 18e siècle et la première moitié du 19e siècle, un détail architectural peu habituel : au-dessus de la porte, un larmier, petite corniche en pierre, permet de protéger le linteau en bois de l'atteinte directe des intempéries.
Un album pour découvrir en images l'histoire, les paysages et l'architecture de Pindray, établie sur la rive gauche de la Gartempe, dans un site naturel remarquable.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les communes et les communautés paroissiales se mobilisent pour rendre hommage aux morts et recueillir les fonds nécessaires à la construction de monuments. À Montmorillon, cinq monuments, sculpture de bronze ou stèles, vitrail ou tableau, voient ainsi le jour.