Publication "Grand Châtellerault : Mairé"
La publication sur le patrimoine de la commune de Mairé vient d'être mise en ligne. Découvrez l'histoire, les paysages et le patrimoine de cette commune de la Communauté d'Agglomération Grand Châtellerault.

Le fleuve Charente prend sa source à Chéronnac, en Haute-Vienne, et parcourt de ses méandres les trois départements de la Charente, de la Vienne et de la Charente-Maritime, sur 381 km, jusqu'à son embouchure dans l'océan Atlantique.
A l’occasion du cycle « Un mois pour découvrir… la Gare » organisé par la ville d’art et d’histoire de Saintes en partenariat avec l’association La Roue, Pascale Moisdon, chargée de l’inventaire du patrimoine de la vallée de la Charente pour la Région Nouvelle-Aquitaine, donnera une conférence intitulée « Voies ferrées et ouvrages d’art sur la ligne Rochefort-Angoulême », le lundi 14 octobre à Saintes.
À l’occasion de « Fleuve en fête », manifestation organisée courant mai par les agglomérations d’Angoulême, Cognac, Saintes et Rochefort, Pascale Moisdon, chargée de l’inventaire du patrimoine de la vallée de la Charente pour la Région Nouvelle-Aquitaine, donnera une conférence intitulée « Regards sur le fleuve Charente : les franchissements » le samedi 18 mai à Saintes.
À l’occasion de la « Fête du fleuve », organisée courant mai par les agglomérations d’Angoulême, Cognac, Saintes et Rochefort, Pascale Moisdon, chargée de l’inventaire du patrimoine de la vallée de la Charente pour la Région Nouvelle-Aquitaine, donnera une conférence intitulée « Regards sur le fleuve Charente : l’arrivée du train » le samedi 4 mai à Angoulême.
L'inventaire du patrimoine de Courcoury a été réalisé de septembre 2015 à janvier 2016. Il a permis d'identifier 165 éléments du patrimoine (maisons, fermes, moulins, écoles, croix de chemin, mobilier de l'église), illustrés par 634 images.
L'île de la Baine, formée par deux bras de la Charente entre les communes de Chaniers et de Courcoury, à quelques kilomètres en amont de Saintes, constitue un agréable site qui allie nature et architecture. Mentionné dans les textes dès le début du 14e siècle pour ses moulins, le lieu a connu d’importants aménagements au milieu du 19e siècle pour faciliter la navigation sur le fleuve.
À Saint-Savinien, d'importants aménagements ont été entrepris dans les années 1860 pour modifier le cours du fleuve, afin de favoriser la navigation. Ces travaux, complétés 100 ans plus tard, ont entraîné la complète transformation d’une partie de la commune du Mung sur la rive gauche de la Charente.
Célèbre pour son pont transbordeur qui permettait la traversée de la Charente entre Rochefort et Échillais, Martrou était autrefois un petit port. La réouverture du pont, après une rénovation de trois ans qui lui a rendu son aspect d'origine, donne l'occasion de se pencher sur cet ancien port fluvio-maritime en aval de Rochefort, centre économique de la commune d'Échillais juqu'au 20e siècle.
La construction de l’actuel quai de l’Yser, commencée au début du 19e siècle, correspond à la volonté d'établir un nouveau port à l'aval de la ville et du pont antique qui forme un obstacle important à la navigation. Servant également de chemin de halage, il est construit à la demande des négociants de cognac pour faciliter l'embarquement et le débarquement des marchandises.
Ce port, situé entre Saint-Vaize et Taillebourg, était voué au transport des pierres extraites des carrières voisines, ce qui lui a valu son nom. Il présente aussi la particularité d’avoir accueilli au milieu du 20e siècle une activité liée à l’installation d’une usine de traitements de minéraux et de végétaux.
La commune de Dompierre, en annexant celle d'Orlac en 1825, se dote d'un nouveau port sur la rive droite de la Charente, en plus de ceux du Bas-Bourg et du Bourg. Ces ports sont connus au 19e siècle pour leurs expéditions de vins rouges vers Rochefort, en aval, et d'eaux-de-vie issues de la distillation des vins blancs vers Cognac, en amont. Les vestiges de ces trois ports témoignent de l’intense trafic fluvial sur la Charente jusqu’à la première moitié du 20e siècle. Ils ont été transformés depuis les années 1980 en espaces de détente et d'accueil des plaisanciers.
Aménagée dans la vallée de la Charente, la voie ferrée qui relie Rochefort à Cognac est ouverte en mai 1867, après 15 ans d’étude. Il s’agit du premier tronçon de la ligne Rochefort-Angoulême qui va rapidement concurrencer le trafic fluvial et supplanter la voie d’eau.
Autrefois nommé canal de Brouage, le canal de la Bridoire relie la Charente à la Seudre. Il emprunte, au moins partiellement, l'ancien lit de la rivière l'Arnoult. Seul canal navigable aménagé dans les marais des environs de Rochefort, il est réalisé en plusieurs campagnes de travaux entre la fin du 18e siècle et les années 1880.
Construit sur la Charente pour permettre le passage de la voie ferrée entre Rochefort et la Pointe-du-Chapus, le pont de la Cèpe est inauguré en février 1889, en même temps que la ligne de chemin de fer. Cet ouvrage d'art, dont l'aspect a peu changé depuis 130 ans, est un témoin important des nombreux aménagements ferroviaires réalisés à la fin du 19e siècle.
Les trois ouvrages d'art, qui marquent aujourd'hui l'estuaire de la Charente par leur élégance, sont les témoins des avancées technologiques réalisées entre les années 1830 et 1990. Deux d'entre eux sont d'ailleurs protégés au titre des monuments historiques pour leur esthétisme, leurs qualités architecturale et technique.
La présence d’un arsenal à Rochefort, entre fleuve et océan, engendre de nombreux échanges commerciaux : l’arrière-pays fournit des vivres et des matières premières, la Marine ravitaille les colonies et en rapporte également des marchandises. Ce commerce se fonde sur des aménagements portuaires adéquats. Dès les premières années de l’installation de l’arsenal (1666), un chenal, placé en son centre, est dédié aux opérations des négociants qui possèdent des magasins sur sa rive gauche, tandis que, au nord, un autre chenal dessert le magasin aux vivres. Ce n’est qu’à partir de la fin du 18e siècle que sont aménagés, successivement, plusieurs ports de commerce à l’extérieur de l’arsenal.
Fondé voici 350 ans, l'arsenal de Rochefort s'est implanté le long de la Charente sur plus de 2,5 km. Ont été construits au fil du temps les nombreux bâtiments et ouvrages nécessaires à la fabrication des vaisseaux de guerre : ateliers, magasins, cales, corderie, fonderies, poudrières, moulins, bassins … Moins connues sont les "fosses à bois" et "fosses aux mâts", ces bassins d'eau saumâtre dans lesquels on baignait les bois utilisés notamment pour les mâts des navires. Parmi les cinq sites de fosses de l'arsenal, celui de la Gardette est exceptionnel par sa taille, près de 40 ha, et par son environnement préservé.
Pour découvrir en images le patrimoine de la commune de Courcoury, entourée par les eaux de la Charente et de la Seugne.
Commencée fin 2015, cette opération d'inventaire porte sur une zone d'un kilomètre de part et d'autre de la Charente, dans les 34 communes que le fleuve traverse en Charente-Maritime. Les éléments du patrimoine étudiés font chacun l'objet d'un dossier documentaire illustré, que vous pouvez découvrir en ligne, commune après commune, au fur et à mesure de l'enquête.
Encerclée par les eaux, la commune de Courcoury est traversée par une importante voie antique, qui a sans doute contribué à y fixer très tôt des habitants. Sa proximité avec Saintes, ses marais et ses terres fertiles ont favorisé son développement ; le patrimoine bâti témoigne d'une prospérité manifeste au 19e siècle. Paysages ouverts du plateau et marais ombragés des rives de la Seugne forment un environnement contrasté qui confère à la commune un indéniable attrait.