Persac
L’inventaire du patrimoine de la commune de Persac est achevé. Il a permis de constituer 253 dossiers, concernant des œuvres d’architecture et des objets mobiliers, consultables en ligne.

Poitou-Charentes était, en 2007, la première région française à avoir achevé l'inventaire du patrimoine industriel sur l'ensemble de son territoire, au terme d'une enquête de vingt ans. Près de 1 000 usines ont ainsi été identifiées et étudiées. Pour faire connaître ce patrimoine porteur de mémoire et de sens social, la Région a organisé en 2007 une série de manifestations (colloque, dossier en ligne, exposition...), dont elle rend compte dans un ouvrage paru en septembre 2008.
L'importance de l'élevage dans ces départements a favorisé les activités liées au travail du cuir dès le Moyen Âge. Ce panorama vous invite à découvrir l'histoire de cette activité, qui s'est particulièrement développée en Deux-Sèvres, notamment à Niort, l’un des berceaux français de la ganterie chamoiserie. Il est le fruit de l'étude des 49 usines liées à la transformation des peaux, réalisée lors de l'inventaire du patrimoine industriel des quatre départements.
La présence de nombreux gisements d'argile en Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne a permis l'installation de fabriques de céramique, dont la spécialité est liée à la qualité de la terre utilisée : tuileries, briqueteries, poteries, faïenceries et porcelaineries.
Le vendredi 20 mai à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), Pascale Moisdon, chargée d'études à la Région Nouvelle-Aquitaine, donnera une conférence intitulée « Le patrimoine de l'après-phylloxéra en Aunis ; alliance de l'agriculture, de l'industrie et de la solidarité ».
Propices à la culture céréalière, les terres de Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne abritent depuis le Moyen Âge de nombreux établissements qui transforment le blé en farine : moulins à blé. Nous vous invitons à découvrir l'histoire de cette activité meunière qui se développe particulièrement à la fin du 18e siècle grâce à la mécanisation et s'industrialise au siècle suivant, avec l'installation de minoteries.
Le cognac est produit dans une zone d'appellation contrôlée centrée autour de la ville de Cognac, qui comprend une grande partie de la Charente, la presque totalité de la Charente-Maritime et quelques communes des Deux-Sèvres et de la Dordogne.
Nous vous invitons à découvrir l'histoire de cette activité majeure pour la région depuis le 17e siècle, l'architecture soignée de ses grands ensembles immobiliers, l'évolution de ses techniques...
La région Poitou-Charentes est la première en France pour la fabrication des fromages de chèvre en laiterie. Le beurre et le fromage de chèvre produits, de renommée internationale, constituent les fleurons de son industrie agroalimentaire. Nous vous invitons à découvrir l'histoire de cette activité : l'essor de son mouvement coopératif pionnier, les caractéristiques et l'évolution de son architecture et de ses techniques...
Cet album montre les différentes étapes de la fabrication des peaux chamoisées et des gants, dans les ateliers de la chamoiserie Boinot à Niort (Deux-Sèvres) en 1920. À cette époque, l'entreprise est à son apogée, elle emploie en 1930 plus de 1 100 ouvriers et 400 gantiers à domicile. Ces photographies constituent aujourd'hui un témoignage rare des conditions de travail dans une chamoiserie-ganterie au début du 20e siècle.
En Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, 49 usines de transformation de peaux, étudiées dans le cadre de l'inventaire du patrimoine industriel, témoignent de cette activité qui s'industrialise à la fin du 19e siècle. C'est dans les Deux-Sèvres qu'il existait le plus grand nombre d'usines de peausserie, notamment à Niort, spécialisée dès le Moyen Âge dans la chamoiserie et la ganterie.
Cette vidéo de l'INA présente un reportage diffusé aux actualités de l'ORTF Poitiers en janvier 1968, sur la chamoiserie-ganterie Boinot à Niort, ville connue depuis le Moyen Âge pour la préparation des peaux animales. L'émission permet de découvrir toutes les opérations de transformation des peaux en chamois.
L'activité de tannerie consiste à transformer les peaux d'animaux en cuir, en les rendant imputrescibles, souples et résistantes. Les peaux, qui proviennent des dépouilles des animaux abattus, sont conservées jusqu'à leur traitement en tannerie soit par séchage, soit par salage, soit encore par trempage dans une saumure (eau additionnée de sel), soit encore depuis la fin du 19e siècle siècle par picklage (traitement par une solution de sel marin et d'acide chlorhydrique ou sulfurique). La tannerie comporte trois phases principales : la préparation des peaux, le tannage et le corroyage.
Cet album montre le travail des ouvriers de la Porcelainerie Deshoulières à Chauvigny (Vienne), en 1995. Créée en 1826, cette entreprise familiale de poterie faïencerie est devenue le plus important porcelainier français. Les trois usines du groupe Deshoulières - à Chauvigny, Foëcy (Cher) et au Dorat (Haute-Vienne) - sont aujourd'hui filiales du groupe Jolies Céramiques .
La mécanisation des procédés de fabrication des tuiles et des briques débute dans les années 1880 et se développe lentement ; ainsi, la plupart des opérations restent manuelles jusque dans les années 1920-1930.
Après la préparation de l'argile et son façonnage, la cuisson est la troisième opération essentielle pour la fabrication d'un objet de terre cuite. Elle a fait l'objet de recherches technologiques depuis le début du 19e siècle, qui se sont traduites par une évolution importante des fours. Les tuileries-briqueteries de Poitou-Charentes possèdent différents types de fours qui témoignent de cette évolution.
Les terres de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne présentent de nombreux gisements d'argile. 80 usines de céramique - dont 70 tuileries et briqueteries - étudiées dans le cadre de l'inventaire du patrimoine industriel témoignent de l'évolution de cette activité, qui s'industralise tardivement à la fin du 19e siècle.
Pour découvrir en images les moulins à blé et minoteries de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne : cartes, plans, cartes postales, photographies d'hier et d'aujourdhui.
Des schémas pour mieux comprendre l'évolution de l'activité meunière : des meules entraînées par une roue à eau aux broyeurs à cylindres, des tamis aux plansichters, de l'énergie hydraulique à l'électricité...
En 1878, l'Exposition universelle de Paris consacre la supériorité des farines de Hongrie, très blanches, fabriquées à l'aide de nouvelles machines. Ces dernières, qui remplacent les meules, sont composées de paires de cylindres cannelés en porcelaine.
La mouture économique, qui permet une farine plus blanche et de meilleure qualité, se répand en France après 1817, date d'importation du système du "moulin à l'anglaise" mis au point par le mécanicien américain Oliver Evans entre 1780 et 1790.
À la fin du 18e siècle, la création de deux grands moulins en Charente et dans les Deux-Sèvres introduit dans la région une innovation technique : la mouture dite économique. Cette dernière nécessitant de nombreux appareils accessoires, ces établissements sont dénommés "moulins à la mécanique".
Des modestes moulins à blé aux imposantes minoteries en béton de plusieurs étages, les établissements de l'industrie meunière n'ont cessé d'évoluer depuis la fin du 18e siècle. Leur architecture a dû s'adapter à la modernisation de leur équipement, qui consiste en machines de nettoyage du grain, de tri et de conditionnement de la mouture. De nouveaux bâtiments de stockage, les silos, voient le jour au 20e siècle.
Les terres de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne sont propices à la culture céréalière. La transformation du blé en farine pour la consommation locale et pour l'exportation s'effectue dès le Moyen Âge dans des établissements conçus pour la mouture des grains. Plus de 200 minoteries, étudiées dans le cadre de l'inventaire du patrimoine industriel, portent de nos jours témoignage de l'évolution de cette activité, qui passe de l'artisanat à l'industrie au cours du 19e siècle.
Des schémas pour mieux comprendre les différentes phases de l'activité d'une distillerie et les opérations de distillation.
La distillation intervient dès que la fermentation du vin est terminée, soit environ quatre semaines après les vendanges. Cette activité saisonnière s'étendait autrefois du début novembre jusqu'au mois de mars ou avril ; la réglementation actuelle prévoit la fin de la campagne au plus tard le 31 mars. Le vin est chauffé lentement jusqu'à ébullition, dans le fond de la chaudière, la cucurbite, en contact permanent avec la flamme du foyer.
À l'échelle industrielle, les diverses opérations nécessitées par la fabrication et le négoce de l'eau-de-vie (réception des vins, distillation, vieillissement, coupe, expédition) se traduisent par de grands ensembles immobiliers, en milieu urbain comme à la campagne. Ils comprennent généralement des ateliers, des chais, un bureau et un logement autour d'une vaste cour. Ces grands ensembles, créés pour la plupart à la fin du 19e siècle, rompent avec l'organisation traditionnelle des distilleries agricoles, constituées généralement d'un seul petit atelier de distillation qui ressemble aux autres bâtiments de ferme.
Les vins charentais sont depuis longtemps transformés en alcool par distillation simple. Ce n'est qu'au 17e siècle que commence à être élaboré le cognac tel qu'on le connaît actuellement, grâce à deux rectifications successives, c'est-à-dire deux passages de chauffe dans l'alambic. Les procédés n'ont guère varié depuis lors.
C'est au cours du 19e siècle, avec l'amélioration des méthodes de culture, que l'élevage s'est intensifié. Dans les années 1880, la crise du phylloxéra provoque une mutation d'activité pour une partie du territoire spécialisé dans la viticulture (ouest de la Charente, Charente-Maritime, sud des Deux-Sèvres), qui se tourne dès lors vers la polyculture et l'élevage des vaches laitières. C'est à cette même époque que débute la fabrication du beurre de façon industrielle, suivie par celle du fromage. Le lait de chèvre sera bientôt lui aussi transformé dans des fromageries spécialisées.
En Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, l'activité laitière a suscité une importante réflexion sur l'architecture, favorisée par l'organisation originale du secteur en coopératives. C'est ainsi qu'a été élaboré dans la région le modèle de la laiterie coopérative, suivi pour la plupart des constructions jusqu'en dans les années 1930, et diffusé dans la France entière.
Créée en 1891 par M. Du Dresnay, la laiterie d'Échiré, dans les Deux-Sèvres, devient une laiterie coopérative trois ans plus tard. Elle est reconstruite en 1909 par l'architecte départemental Paul Antoine Mongeaud. Son architecture, qui suit les dernières recommandations sur l'organisation modèle d'une laiterie coopérative, servira de référence à de multiples usines.
La première transformation industrielle du lait a concerné le beurre, qui reste aujourd'hui encore un des deux piliers (avec les fromages de chèvre) de l'industrie laitière en Poitou-Charentes. Les recherches menées ensuite pour la valorisation du lait ont abouti à la diversification des produits élaborés : le fromage dès la fin du 19e siècle, la caséine à partir de 1904, la poudre de lait et les yaourts dans les années 1950.
L'inventaire du patrimoine industriel a été réalisé sur l'ensemble du territoire régional, au terme d'une enquête de vingt ans. Achevé en 2007, il a permis l'identification et l'étude de quelque 1 000 usines.
Un dossier en ligne publié en 2007 est entiérement consacré à ce patrimoine méconnu.
Une sélection des plus belles photographies réalisées par le Service de l'inventaire sur le patrimoine industriel régional.
Ces trois vidéos sont des extraits de films inédits, tournés dans des établissements industriels de la région Poitou-Charentes dans les années 1950, et collectés par Trafic Image (119 rue Waldeck-Rousseau 16000 Angoulême).
Plus de 1 000 usines ont été identifiées en Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, qui témoignent de l’industrialisation de ce territoire, du 17e siècle à la fin du 20e siècle. Ces usines étudiées ont fait l'objet de dossiers documentaires illustrés, accessibles en ligne.
L'inventaire du patrimoine industriel mené en Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne, a permis d'identifier une cinquantaine d'usines de transformation de peaux, dont un tiers de tanneries mégisseries, 10 chamoiseries et 5 ganteries.
L'inventaire du patrimoine industriel mené dans les quatre départements de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne, a permis d'identifier 80 usines de céramique, dont 70 tuileries et briqueteries.
L'inventaire du patrimoine industriel mené dans les quatre départements de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne, a permis d'identifier 206 minoteries.
L'inventaire du patrimoine industriel mené dans les quatre départements de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne, a permis d'identifier 120 distilleries d'eau-de-vie de cognac.
L'inventaire du patrimoine industriel mené en Poitou-Charentes a permis d'identifier 144 usines de transformation du lait : laiteries, fromageries et caséineries.
De 1986 à 2004, les photographes du Service régional de l’inventaire ont constitué la mémoire visuelle de l’industrie en Poitou et en Charentes : 8 000 clichés originaux réalisés sur les 1 000 sites du patrimoine industriel alors étudiés.
La publication "Regards sur le patrimoine industriel de Poitou-Charentes et d'ailleurs" est parue en septembre 2008 dans la collection Cahiers du patrimoine.
La publication "Patrimoine industriel des Deux-Sèvres" est parue en 2005 dans la collection Indicateurs du patrimoine.
La publication "Patrimoine industriel de la Charente-Maritime" est parue en 2001 dans la collection Indicateurs du patrimoine.
La publication "Patrimoine industriel de la Vienne" est parue en 1997 dans la collection Indicateurs du patrimoine.
La publication "Patrimoine industriel de la Charente" est parue en 1997 dans la collection Indicateurs du patrimoine.
En Poitou-Charentes, le travail de la laine, du chanvre, du coton ou du lin est surtout resté artisanal. Parmi les rares usines textiles qui se sont implantées dans la région, la filature de Ligugé fut la plus florissante. Après les premières filatures de laine installées dans les Deux-Sèvres, dans les années 1820-1840, et six ans après celle de coton implantée à Vivonne, une filature de chanvre, de jute et de lin fut créée à Ligugé en 1856.
La tannerie de la Boivre est située au cœur du village de Lavausseau, à vingt-cinq kilomètres à l'ouest de Poitiers.
Un colloque, tenu du 12 au 14 septembre 2007 à Poitiers et Châtellerault, a permis d’établir un état des lieux de la connaissance et d’aborder, par une réflexion pluridisciplinaire, interrégionale, nationale et internationale, des problématiques liées au processus d’industrialisation et aux enjeux du patrimoine industriel.