Album-photos : paysages et patrimoines de l'estuaire de la Gironde
Découvertes
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Mis à jour le 26 octobre 2018
Cet album-photos présente les quatorze photographies de l'exposition "Paysages et patrimoines de l'estuaire de la Gironde, d'une rive à l'autre", réalisée en 2012 par les ex Régions Poitou-Charentes et Aquitaine.
- Le « verrou » de l’estuaire (Gironde) Installée sur un éperon rocheux, la citadelle de Blaye forme, avec le Fort-Pâté sur son île et le Fort-Médoc sur la rive gauche, le « verrou » de l’estuaire. Cet ensemble, mis en œuvre par Vauban et classé en 2008 au patrimoine mondial de l’UNESCO, constitue un témoignage unique en France de mise en défense d’un estuaire. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Phare de Trompeloup et centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis (Gironde) Entre la roselière des quais de Pauillac et la centrale nucléaire sur la rive opposée, apparaissent, comme un mirage, l’île et le feu d’alignement de Trompeloup. Construite pour remplacer un feu flottant, la tour actuelle a été élevée en 1900. Sa frêle silhouette contraste avec la centrale qui, depuis 1981, impose ses contours massifs dans le paysage horizontal des marais de la rive droite. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Église et village de Plassac (Gironde) Le coteau de Montuzet offre un balcon sur l’estuaire, avec le village de Plassac en contrebas. Le clocher de l’église du bourg et celui de Lamarque dans le lointain forment deux amers séparés par les eaux limoneuses de la Gironde, d’où émerge une île en formation. Autrefois sillonné de barques d’une rive à l’autre, le fleuve est maintenant traversé quotidiennement par un bac entre Lamarque et Blaye. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Chais du château de Segonzac à Saint-Genès-de-Blaye (Gironde) Face aux célèbres châteaux du Médoc, la rive droite recèle de beaux exemples d’architecture viticole. Les chais du château de Segonzac, construits dans la seconde moitié du 19e siècle sur les pentes du coteau, dominent les marais de Saint-Genès-de-Blaye. Le fronton sculpté qui couronne l’entrée du bâtiment est orné de trois barriques sur lesquelles grimpe une treille aux grappes généreuses. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- L’Île Margaux (Gironde) Zones mouvantes et sauvages, les îles de l’estuaire ont été aménagées par l’homme pour permettre l’agriculture et même la viticulture. La submersion des vignes, préconisée pour lutter contre le phylloxéra, a notamment favorisé le développement de domaines comme celui de l’Île Margaux. Terre fragile au milieu des eaux, l’île est confortée sur sa pointe sud par une épave pour lutter contre l’érosion. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Ferme dans les palus de Cussac-Fort-Médoc (Gironde) Zones basses inondables en bord d’estuaire, les terres de « palus » sont longtemps restées marécageuses, puis ont été drainées à partir du 17e siècle afin de favoriser l’élevage et l’agriculture. Quelques rares fermes, abritant sous le même toit logements, granges-étables et remises, ont été édifiées au milieu des pâturages. Elles constituent un patrimoine particulièrement fragile. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Carrelet et phare de Richard à Jau-Dignac-et-Loirac (Gironde) Les carrelets, cabanes de pêcheurs sur pilotis, en surplomb sur le fleuve, offrent un paysage emblématique des bords de l’estuaire. Ici, un ponton prend appui sur la digue qui protège les terres du Bas-Médoc des eaux estuariennes. À proximité, le phare de Richard, construit en 1843, a dû être complété en 1870 par un deuxième phare plus élevé, aujourd’hui disparu, pour servir de repère aux bateaux. Photographie : Adrienne Barroche, Région Aquitaine.
- Port-Maubert à Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Maritime). Les rives de l'estuaire sont sillonnées de chenaux perpendiculaires qui, pour la plupart, ont accueilli de petits ports de pêche et de navigation. Certains de ces ports ont été ensevelis par les vases. Les plus importants, comme celui de Port-Maubert, ont été aménagés au 19e siècle pour accueillir des navires de commerce et des bateaux de pêche, notamment à l'esturgeon, puis des bateaux de plaisance. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Christian Rome, 2012.
- Vignes, marais et hameau à Saint-Dizant-du-Gua (Charente-Maritime).. La rive droite de l'estuaire présente un paysage singulier où la main de l'homme s'est alliée à l'empreinte de la nature. Les coteaux, au bord ou au sommet desquels se sont implantés des hameaux, constituent l'ancien rivage. Ils se sont couverts de vignes au 19e siècle, et plongent vers les marais qui ont été desséchés dès le Charente-Maritimee siècle pour les uns, à la fin du 20e siècle pour les autres. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Christian Rome, 2012.
- Moulin de la Parée à Saint-Thomas-de-Cônac (Charente-Maritime).. Le vent est l'une des ressources naturelles les plus utilisées sur les rives de l'estuaire. Une armée de moulins à vent était répartie au sommet des coteaux, depuis le 18e siècle au moins. Construit en Charente-Maritime98, le moulin de la Parée est de ceux-là. Beaucoup ont disparu au 19e siècle, concurrencés par les minoteries, ou ont été reconvertis en belvédères pour bénéficier du panorama sur l'estuaire. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Christian Rome, 2012.
- Corniche, conches et habitat à Meschers-sur-Gironde (Charente-Maritime).. Sur la rive droite de l'estuaire, les marais s'amenuisent vers le nord et font place aux falaises, hors d'eau à Mortagne, encore vives entre Barzan et Saint-Palais. Les corniches sont entrecoupées d'anses ou « conches », sablonneuses ou rocheuses. À Meschers, l'ensemble crée un paysage singulier où l'homme est très présent : moulins, équipements pour la pêche, habitat troglodytique ou en limite de falaise... © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Christian Rome, 2012.
- Villas sur la conche de Pontaillac à Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime).. À partir de la fin du 19e siècle, l'architecture de villégiature s'est répandue sur le littoral, en particulier autour de Royan. Jouant sur les formes et les couleurs, les villas se sont multipliées jusqu'à créer de nouveaux quartiers, comme à Pontaillac. Surplombant les rochers, les plages et les carrelets, elles rivalisent pour jouir de la plus belle vue sur l'estuaire. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Christian Rome, 2012.
- Porte à flot aux Monards à Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet (Charente-Maritime).. Les rivières perpendiculaires à l'estuaire sont souvent équipées, à leur embouchure, de portes à flots. Leur fonctionnement, mis en œuvre sur toute la façade atlantique depuis le 17e siècle au moins, est le suivant : à marée basse, l'eau de la rivière s'évacue vers l'estuaire à travers la porte ouverte ; à marée haute, la porte se ferme et empêche l'eau de l'estuaire d'envahir les terres. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Raphaël Jean, 2012.
- Carrelet face à l'église de Talmont-sur-Gironde (Charente-Maritime).. Le patrimoine estuarien présente une grande variété d'architectures, d'usages et d'époques. Il n'est pas rare d'observer des éléments en apparence éloignés mais qui participent tous à l'identité de l'estuaire. À Talmont-sur-Gironde, l'église romane, symbole d'une recherche spirituelle et architecturale raffinée, côtoie des carrelets qui matérialisent les pratiques quotidiennes des habitants. © Région Poitou-Charentes, inventaire du patrimoine culturel / Raphaël Jean, 2012.
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