Conférence sur le patrimoine de Cernay le 24 mars
Le vendredi 24 mars 2023 à 18h, à la salle des fêtes de Cernay, une conférence de Paul Maturi présentera les résultats de l’inventaire du patrimoine de cette commune.

Lancé en 2010, l'inventaire du patrimoine culturel des communes riveraines de l'estuaire de la Gironde avance à grands pas. Sur la rive saintongeaise, les 17 communes situées en Charente-Maritime ont été étudiées. L'étude de leur histoire, de leurs paysages et de leur patrimoine a donné lieu à de nombreuses actions de valorisation : ouvrages, expositions, publications communales en ligne, découvertes multimédia, ainsi que près de 4 000 dossiers documentaires illustrés accessibles sur Internet.
Le zoo de La Palmyre a fêté ses 50 ans en 2016. Fondé en juin 1966 par Claude et Irène Caillé, le zoo était inclus dans le projet de nouvelle station balnéaire de La Palmyre. Il a très tôt suscité l'imagination des artistes et architectes régionaux.
La commune de Vaux-sur-Mer présente un grand nombre de villas qui relèvent de l'architecture dite moderniste. Très prisé dans les années 1950-1960, ce courant de l'architecture de villégiature joue sur les lignes sobres et épurées, les volumes en avancée ou en retrait, le contraste entre l'ombre et la lumière, entre l'enduit blanc et le parement de pierre.
À Saint-Georges-de-Didonne, de nombreuses villas ont été bâties à la Belle-Époque et dans l'Entre-deux-guerres. Elles témoignent de la richesse de cette station balnéaire de la Côte de Beauté. Épargnées des combats de la Poche de Royan (1944-1945), plusieurs d'entre elles se concentrent le long de l'avenue Eugène-Pelletan.
Parmi les maisons construites vers 1900 à Saint-Georges-de-Didonne, une villa attise la curiosité par son nom singulier : "Oural". Petite histoire russe d'un propriétaire saintongeais...
En quittant le port de Meschers pour suivre la corniche bordée de carrelets et de villas, on longe, au 42 boulevard de la Falaise, une parcelle occupée par une maison et son jardin, d'apparence anodine... Mais, dès que l'on prend de la hauteur, sa forme exceptionnelle devient visible : celle d'une vaste étoile à cinq branches, dont les deux pointes au sud franchissent le boulevard pour aller flirter avec la falaise.
Lorsque l'on arpente les rues de la cité de Talmont, il n'est pas rare de poser le regard sur des détails d'architecture insolites. C'est ce que montre l'enquête de terrain menée dans cette commune depuis le printemps, dans le cadre de l'inventaire du patrimoine.
Parmi les curiosités de Talmont-sur-Gironde, un belvédère en forme de kiosque trône face à l'estuaire de la Gironde, à l'extrémité sud-est du promontoire. Véritable balcon sur l'estuaire, il illustre le désir des riverains du fleuve, surtout à partir de la fin du 19e siècle, de bénéficier d'un cadre et d'une vue des plus agréables, du haut de leur belvédère.
L'inventaire du patrimoine de la commune de Barzan vient de commencer. Les premiers pas de l'enquête de terrain ont permis d'appréhender la manière dont le littoral de cette commune a été aménagé et exploité : port des Monards, site d'extraction de sable, carrières de pierre du Pilou. Barzan-Plage constitue le plus récent de ces aménagements.
La commune d'Arces-sur-Gironde s'étend pour l'essentiel sur un plateau qui domine l'estuaire de la Gironde et descend ensuite vers ses rives. Au milieu de ce territoire, du nord-ouest au sud-est, une ligne de collines reçoit une suite de hameaux : Brézillas, Liboulas, la Grosse Pierre..., ainsi que le bourg d'Arces.
L'enquête de terrain sur la commune de Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet vient de s'achever par l'étude des églises de Chenac et de Saint-Seurin-d'Uzet, ainsi que des objets qu'elles contiennent. Ces deux églises, de style néo-roman, ont été construites ou reconstruites au milieu du 19e siècle, en reprenant des éléments plus anciens. L'église de Chenac présente par exemple, à l'entrée du chœur, deux chapiteaux d'époque romane remployés au sommet de colonnes.